Après toute une journée a supporter les contractions (enfin, les premières c'est de la rigolade par rapport à celles de la fin), des heures passées sur le ballon, un ou deux petit bain, un grand coup de chaud et de stress pour le futur papa, nous partons à la maternité vers 23h00.
Heureusement, tata Didi est avec nous pour nous aider a surmonter ces douloureux moments, et quand nous arrivons à la maternité, le travail est déjà bien avancé!!!
Après un petit monitoring, la Sage-Femme (qui est devenue la copine de Diane entre temps) me propose la péridurale, et là, les contractions sont devenues autrement plus chatouilleuses; donc, décision de péridurale!!! Direction la salle de travail, pose de péri, perçage de la poche des eaux, et attente de la suite dans la joie et l'allégresse. Finalement, l'ambiance est très détendue, sur fond de Paris Match, Diane et Raphael font les allers-retours entre le fumoir et le bloc, et moi, j'attends...
C'est à 3h00 que la SF me signale que le bébé est prêt à venir au monde, et donc, qu'il va falloir pousser!!!! Et c'est aussi à ce moment là que les effets de la péridurale commencent à s'estomper, je recommence à bien sentir les contractions; j'ai tellement envie de voir mon bébé que j'en oublie presque la douleur, et donc, pas de réinjection.
Quand la gynéco arrive, la tête du bébé est déjà engagée, il en faut peu pour qu'il sorte tout seul, la SF le retient presque. "Attention Madame, il faut pousser!!!!", et ça, c'est pas une mince affaire. Celles qui ont déjà accouché le confirmeront, l'expérience est "inoubliable", ça fait mal, très mal... Mais bon, en même temps, quand on sait que notre enfant n'est qu'à quelques minutes de nos bras, je peux vous assurer que vous poussez!!!
Après 4 ou 5 poussées, ou 6, j'ai attrapé Camille, et il était là, tout beau, tout chaud, contre mon coeur.
Le reste, après, c'est une histoire triste, on le prend, on l'emmène loin, on le laisse tout nu, on le pèse, on lui fout des gouttes oranges dans les yeux, on lui aspire le nez et la bouche et d'autres orifices, bref, que des misères; alors que moi, on me laisse toute seule face à l'aiguille de suture d'épisio, aïe, aïe, aïe!!!
C'est seulement quand on me le ramène que je suis soulagée et que j'oublie instantanément toutes les douleurs (contractions, péri, poussées, épisio...) tout, j'ai effacé les 8 dernières heures de ma mémoire, et je savoure le bonheur d'avoir un fils, pour la première fois de ma vie!!!
Séance de ballon à la maison
Avant la péridurale
L'effet péri
Dans les bras de Maman
Première auto-photo de famille
et premier repas de Camille
Tata Didi peut être fière de son travail...
1 commentaire:
Il est très beau ce bébé.
Bravo, la miss, pour ce travail (en seulement 4h à l'hosto! waow!!)
Bisous à vous 3
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